Visite des jardins de Rieussec
Les jardins de RIEUSSEC s’inscrivent dans le paysage qui en constitue l’écrin tant il est vrai que la maison est tournée vers ses extérieurs et vers ses jardins. Le Domaine de RIEUSSEC est valorisé par son environnement boisé et les perspectives des jardins à la fois sauvages et organisés. La nature y est à peine apprivoisée. Les jardins du Domaine de RIEUSSEC ont fait l’objet d’une protection au titre des Monuments Historiques en raison de leur authenticité et c’est en totalité que les jardins, terrasses et les espaces boisés ont été protégés.
Pour consulter la liste des espèces végétales que l’on peut observer dans les jardins du Domaine, cliquez ici.
Veuillez respecter les consignes de port du masque et les gestes barrières lors de la visite du domaine.
Les jardins historiques
Les jardins ont été créés à des époques différentes, l’une au XVIe siècle où l’on remarque de grands arbres autour de la maison principale d’essences variées employées généralement pour la création des parcs. Ce sont les arbres de haute futaie âgés de trois à quatre siècles structurant l’ensemble boisé.
Il y a des pins pignons, des abies pinsapos, plantés par trois, en référence à la coutume religieuse liée à la Sainte Trinité, des hêtres, des frênes, des ormes et une allée de mûriers blancs. C’est vraisemblablement à cette époque que les terrasses actuelles ont été réalisées pour créer un jardin sur deux terrasses marquées par des balustres et un mur de soutènement aux pierres cyclopéennes.
Au XVIIe siècle, une importante allée de mûriers a été plantée pour nourrir les vers à soie élevés dans la magnanerie ; lorsque l’activité de vers à soie a disparu, l’ancienne magnanerie a été transformée en orangerie.
Au XVIIIe siècle, une allée de buis constituant une allée de méditation ou de prière longue de 250 mètres a été plantée en lien avec le rayonnement spirituel des deux monastères voisins, de Saint Benoît d’Aniane et de Saint Guilhem le Désert.
Ces éléments existent toujours.
Ci-dessus : vue de l’allée de buis en été
Le jardin récent a été créé vers 1860, date à laquelle ont été plantés des arbres d’essence exotiques plutôt à fruits comestibles : cognassiers, néfliers d’Allemagne, plaqueminiers, tilleuls, citronniers épineux. Ces arbres étaient très en vogue et témoignent d’un certain engouement pour les plantes découvertes dans les nouveaux territoires coloniaux. Des arbres d’ornementation ont également été plantés : des palmiers des Canaries, des fusains, des platanes.
C’est à cette époque que fut installée dans le parc toute une série de vases d’Anduze.
A l’époque actuelle, l’entrée du Domaine s’est enrichie de la plantation d’une allée de 90 cyprès de Provence taillée à l’italienne et d’un jardin paysagé destiné à devenir un « jardin à la française » reprenant en symétrie les éléments du jardin historique : allée de buis, vases d’Anduze, enrichi de sculptures et déclinant des éléments géométriques de forme ronde (vides/pleins) et carrée.
Ci-dessus : un plan d’eau a été créé sur la partie basse du jardin anglais (deuxième terrasse).
C’est l’aménagement des jardins qui a donné leur nom aux « Collections » des vins du domaine :
– collection Orangerie
– collection Jardin Anglais
– collection Gentilhommière